Jerôme Quirant - Attentats du 11 septembre: mythes et légendes (1ère Partie)

Le texte reproduit ici est l'oeuvre de Jerôme Quirant, ingénieur civil spécialisé dans la mécanique des structures et la CAO/DAO. Il travaille dans un laboratoire du CNRS à Montpellier. Etant intéressée par son analyse scientifique très bien expliquée, des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, je me permets, après avoir obtenu l'autorisation, de le recopier.



Présentation personnelle de l'auteur.

"Mon pseuso sur le net est Moorea34, j'ai 41 ans et je travaille dans un laboratoire qui est une unité mixte de recherche CNRS. J'y ai été recruté en 2004 en tant que Maître de Conférences.

"Côté enseignement, j'interviens en IUT Génie Civil, Licence Professionnelle, Ecole d'Ingénieur. J'enseigne notamment la CAO/DAO, la construction au sens large, la mécanique des structures et les règles de calcul qui concernent la construction métallique (Eurocode 3) et les ouvrages bois (Eurocode 5). En tant que MCF, j'encadre également des étudiants préparant leur thèse de doctorat.

"J'ai soutenu ma thèse dans la discipline Mécanique, Génie Mécanique, Génie Civil et la formation doctorale Mécanique des matériaux et des milieux complexes, des structures et des systèmes.

"J'ai également enseigné en lycée pendant quatre ans puisque j'ai été reçu au concours de l'agrégation de Génie Civil en 1995, option Structures et Ouvrages."


Adresse e-mail: moorea34@bastison.net
Site web: WTC, mythes et légendes


1° Raisons de la création du site bastison.net

"L'idée de bâtir ce site m'est venue à la suite de ma participation au forum de l'excellent site Arrêt sur Images.

"Je me suis aperçu suite à quelques échanges, parfois vifs, que les défenseurs de la thèse conspirationniste ont beau être mis devant leurs contradictions et leurs erreurs, ils arrivent toujours à revenir avec de nouveaux arguments. Ce sont de véritables culbutos!! J'avoue que j'ai fini par jeter l'éponge, un forum de discussions n'étant pas le lieu le plus adéquat pour faire des démonstrations scientifiques.

"Par contre, à cette occasion, j'ai pu dialoguer avec de nombreuses personnes qui étaient perdues et ne savaient plus qui croire devant l'amoncellement de données techniques plus contradictoires les unes que les autres.

"J'essaierai donc ici de vulgariser les démonstrations pour qu'elles soient accessibles au plus grand nombre, tout en donnant les références pour ceux qui souhaiteraient aller plus loin. Je m'appuierai pour cela sur mes connaissances propres, mais aussi sur les nombreux sites américains qui recensent les rapports techniques officiels ou indépendants.

"Bien sûr cela n'a de sens que si je possède, a priori, les capacités intellectuelles de lire ce genre de documents et de les restituer. Comme j'intervenais sur le forum d'arretsurimages.net sous un pseudo, il m'a d'ailleurs vite été fait un procès en incompétence. Pour ceux qui seraient donc sceptiques, vous trouverez mon parcours universitaire et professionnel au bas de cette page
[NdMara: je les ai recopier au début de cette page].

"Le site bastison.net se construira au fur et à mesure du temps (personnel et non professionnel) que je pourrai y consacrer."


2° Préambule.

"Ce site est destiné aux personnes qui cherchent à s'y retrouver devant l'afflux d'informations et surtout de désinformations qui circulent sur le net et ailleurs concernant les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.

"Nous ne discuterons ici, pour l'essentiel, que sur un plan TECHNIQUE, pas géopolitique ou stratégique.

"Beaucoup de sites en anglais ont permis de renseigner ceux qui maîtrisent la langue de Shakespeare, mais peu ont été créés en français. De plus, sur les sites américains, les documents expliquant les effets des attentats sur les édifices sont souvent très techniques et peuvent rebuter même les plus curieux.

"Par contre, ceux que j'appellerai les partisans de la *Théorie du Complot* ont su simplifier au maximum leurs explications pour mieux faire passer approximations, mensonges et manipulations.

"Les différentes pages que vous pourrez lire ici seront donc conçues de manière pédagogique et objective pour que chacun puisse se faire une idée claire. Les sources seront toujours citées et aisément vérifiables.

"Je dois aussi préciser que je ne suis pas là pour défendre l'administration américaine... je souhaite juste dénoncer les raccourcis scientifiques qui sont utilisés pour corroborer la théorie conspirationniste.

"En effet, je suis tout à fait prêt à aller dans le sens de ceux qui pensent que les Américains ont cherché à cacher leur négligence et leurs erreurs dans l'attaque terroriste qu'ils ont subie. Sûrement n'ont-ils pas suffisamment écouté les agences de renseignement de leurs alliés qui annonçaient une menace imminente. Sûrement ont-ils été trop sûrs d'eux et laissé la porte grande ouverte pour que de tels faits se produisent... Les rapports officiels ont d'ailleurs pointé du doigt cette négligence.

"Mais cela colle bien avec la mentalité des Américains qui croient souvent pouvoir tout gérer tout seuls...

"Négligence oui, complot je ne sais pas... en tout cas sur le plan technique les affirmations conspirationnistes ne tiennent pas la route."


-- Livret --
-- Livre --
-- Revue --
"De manière très concise, l'auteur met en évidence le caractère dérisoire des arguments des truthers qui se sont autoproclamés spécialistes contre les spécialistes qui, eux, publient dûment leurs analyses dans des revues scientifiques de haut niveau."
(imposteurs.over-blog.com)
"La lecture de La farce enjôleuse du 11 septembre est un véritable régal. Ecrit d'une plume alerte évitant le jargon technique, le texte est un modèle de rigueur scientifique, qu'un évident talent pédagogique, affiné par la pratique de l'enseignement, rend accessible aux non spécialistes."
(Claude Valette, ancien Directeur de Recherche au CNRS)
"Dix ans après les attentats du 11 septembre. La rumeur confrontée à la science, hors-série n°296 de l'AFIS, juin 2011: des analyses au service d'une vision rationnelle des évènements, où l'explication la plus probable est celle qui repose sur le moins de faits improbables."
(Science & Vie)


Effondrement des tours WTC1 et WTC2.

Nous allons voir ici quels sont les éléments scientifiques pouvant expliquer l'effondrement des deux tours jumelles. La question mérite d'être posée car si nous répondons objectivement à ces trois questions:

Les tours étaient-elles conçues pour résister à un crash d'avion? OUI, la preuve: elles n'ont pas bronché lors de l'impact...

Pouvaient-elles résister à un incendie? OUI, il s'en est même produit plusieurs au cours de la vie de l'ouvrage...

A un fort séisme? OUI.

... Les trois réponses affirmatives peuvent effectivement laisser l'observateur perplexe quant aux causes réelles de l'effondrement. Après avoir rappelé la chronologie, nous reprendrons chacun des points pour essayer d'y voir un peu plus clair...


Nous verrons au final que la question à se poser n'est pas... "Qu'est-ce qui a bien pu faire que les tours se sont effondrées?" mais... "Par quel miracle auraient-elles encore pu tenir?"


1° Chronologie.

La chronologie des évènements est connue de tous:

  1. Le crash des avions.
  2. L'incendie.
  3. L'amorce de l'effondrement.
  4. L'effondrement.
  5. La combustion pendant encore plusieurs semaines...

C'est bien l'enchaînement des deux premiers évènements qui a provoqué les suivants et c'est ce que nous allons voir tout de suite.


2° Analyse du processus d'effondrement.

1. Le crash et ses conséquences.

Le choc des avions sur les tours a eu des effets très visibles... Mais mis à part la boule de feu d'une dimension colossale, ce qui est évident sur les photos, c'est que la structure périphérique a été endommagée sur au moins la moitié d'une façade.


Cet endommagement de la structure est bien sûr visible sur l'extérieur de la façade, mais il faut aussi l'imaginer à l'intérieur...


Source des images: http://www.wai.com/project.aspx?id=1817&type=600

La descente de charges se faisait, d'après les études qui ont été menées, pour 60% au coeur du building et 40% sur les poteaux périphériques. Il est possible de visualiser les poteaux du coeur et périphériques sur les photos qui suivent...


Le plancher apparaît avant coulage du béton sur la photo de droite: poutres treillis en acier et bacs nervurés servant de coffrage. Il faut noter au passage qu'il n'y a pas de connecteurs acier-béton sur les poutres ou les bacs. Nous y reviendrons plus tard.

La destruction de certaines colonnes en périphérie et au coeur (ne pas oublier que les réacteurs des avions et le fuselage ont eu l'effet de véritables missiles lancés à 900 km/h) ont amené certaines colonnes à reprendre les charges de celles endommagées (en rouge sur la figure de droite).


Source des images: http://www.wai.com/project.aspx?id=1817&type=600

A ce stade, il faut donc considérer que la structure a été assez fortement endommagée: la moitié d'une façade (14% de la structure périphérique après un décompte précis des colonnes sectionnées sur la tour 1) et au moins quelques éléments du coeur intérieur.

En effet, vu le trou béant laissé par la carlingue, il serait absurde de penser que les colonnes intérieures sont restées intactes. L'énergie cinétique perdue lors du choc en façade a d'ailleurs été évaluée: 15% seulement de l'énergie totale. Il est donc peu vraisemblable que le coeur n'ait pas été touché et ne soit pas endommagé.


Une simulations 3D très réussie de l'impact qui provient (je pense) de l'université de Purdue.



2. L'incendie.

Suite à l'explosion, un violent incendie s'est déclaré sur plusieurs niveaux de chacune des tours. A peu près 30000 litres de kérosène se sont enflammés.


Seulement de la fumée?? Non...
Il n'y pas de fumée sans feu ;-)

Ce brasier, entretenu par le mobilier et surtout, la hauteur des tours (appel d'air de bas en haut et vent beaucoup plus fort à 300m de hauteur qu'au ras du sol...) a joué un rôle essentiel dans l'effondrement.

D'autres photos sont disponibles là: http://www.debunking911.com/fire2.htm

En effet, la résistance et la rigidité sont très sensibles à la température comme le montre ce graphique tiré des "Techniques de l'Ingénieur".


En théorie la structure du bâtiment bénéficie d'une protection incendie. Dans les années passées, le flocage d'amiante était beaucoup utilisé. Aujourd'hui d'autres produits l'ont remplacé pour les raisons que chacun sait. Mais cela permet seulement de retarder les effets de la chaleur et en aucun cas de les stopper. Cela doit donner juste un peu de temps aux secours pour intervenir. Or, cela n'a pas été le cas pour les tours puisque les pompiers étaient un à deux étages en dessous du coeur du foyer: le chef du bataillon 7, Orio Palmer, était en liaison radio une poignée de minutes avant l'effondrement.

De plus, rien ne dit que cette protection ait résisté à l'explosion initiale. Cela semble même peu vraisemblable. Entre les débris de verre, de métaux issus de l'avion il est évident que cette protection a subi de sérieux dégâts... En outre, sur les photos des restes amoncelés après l'effondrement, j'ai n'ai pas vu de restes de flocages sur les poteaux notamment ceux du coeur, même sur des plans resserrés... Si ce flocage s'est volatilisé (dans l'énorme nuage de poussière) il y a des chances qu'il se soit aussi détaché lors de l'explosion.

Ainsi la température de plusieurs étages, 3 à 4 d'après les photos que chacun a pu voir, s'est fortement élevée. Des études ont été menées pour estimer cette température. Les experts l'évaluent entre 600°C et 800°C selon l'endroit de l'étage notamment.

Non seulement certaines colonnes ont été détruites, mais d'autres qui doivent reprendre ces charges n'ont plus de protection incendie et vont être soumises à de fortes températures... Tout est en place pour que l'effondrement survienne...


3° Analyse du processus d'effondrement

3. L'amorce de l'effondrement.

Certaines colonnes sont surchargées (elles reprennent les charges de celles détruites), elles sont soumises à de fortes températures (600°C à 800°C) et perdent donc entre 60% et 90% de leur résistance au flambement (attention terme de mécanique n'ayant rien a voir avec le feu, explications dans la rubrique "Quelques notions..." c'est la valeur de E qui est importante dans le graphique de la page précédente).

Autrement dit, certaines colonnes résistaient de 2 à 10 fois moins (entre 600°C et 780°C) tout en reprenant de 2 à 3 fois plus de charges. Ce building pouvait-il encore tenir??? C'est bien sûr peu probable.

Imaginez que vous enleviez un mur porteur à votre maison et que vous chargiez le plancher supérieur 2 à 3 fois plus... que pensez-vous qu'il se passera?... Imaginez que vous chargiez votre remorque prévue pour 500kg à 2000kg: elle marchera beaucoup moins bien forcément!

Maintenant voyons quel a été le mécanisme de rupture...

L'amorce de l'effondrement a été très simple: les colonnes sont entrées en flambement aidées en cela par les planchers qui subissaient de fortes déformations en raison de la surcharge due au poids de l'avion et des planchers supérieurs détruits par l'impact.

Schéma de la descente de charges
Modélisation 3D

Le phénomène est parfaitement visible sur les photos et vidéos: Une minute avant l'effondrement (à gauche) et au moment de l'effondrement (à droite)...


Une vidéo très bien faite d'où j'ai extrait quelques uns de ces documents... C'est en anglais, mais les images suffisent.


Les modélisations numériques ont aussi très bien montré ce phénomène et traduit de façon extrêmement fidèle l'effondrement des tours:


Modélisation par Weidlinger Associates Inc: http://www.wai.com/project.aspx?id=1817&type=600

Il faut remarquer que le mécanisme d'effondrement est très différent sur les deux tours mais en correspondance parfaite avec l'impact des deux avions:

sur la première tour, l'avion a pénétré au coeur, c'est le coeur qui s'est effondré sur lui même. La surcharge provenant de l'antenne n'a bien sûr pas aidé à la résistance de la structure,

sur la deuxième tour, l'impact était légèrement désaxé ce qui a déséquilibré la répartition des charges et affaibli un côté de la tour par rapport à l'autre. L'amorce de l'effondrement se fait par une légère inclinaison de la tour sur le côté affaibli.

Cela est corroboré par les simulations mélant dégâts occasionnés en rouge et élévation de la température en jaune sur des éléments ne possédant plus de protection incendie...


Comme c'était prévisible, le mouvement s'est enclenché et nous allons voir pourquoi il s'est poursuivi.


4. L'effondrement.

L'effet dynamique de la chute ne fait aucun doute: lorsque des dizaines de milliers de tonnes se mettent en mouvement, difficile, voire impossible de les arrêter...

Les cas où un seul étage s'effondre sur lui même sont exceptionnels. Je n'ai personnellement comme exemple que l'immeuble photographié ci-dessous.
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Il est clair que le mode de rupture dans ce cas là n'est pas le même que pour les tours du WTC. En effet ce résultat spectaculaire faisait suite à un séisme qui a induit une oscillation pour l'essentiel horizontale (voir Notions) et qui a fini par cisailler le bâtiment sur un étage.

Il faut également signaler que seulement deux étages étaient présents au dessus de l'étage "compressé".

Or, pour les WTC1 et WTC2, ce sont respectivement 14 et 29 étages environ qui se sont initialement effondrés sur ceux d'en-dessous. Le poids total des tours était estimé entre 350,000 et 500,000 tonnes suivant les sources, cela correspond à 3000 à 4500 tonnes par étage (110 étages en tout). Je vous laisse faire le calcul de la masse initialement mise en mouvement...

L'effet dynamique créé dépend bien sûr du nombre d'étages situés au dessus de la zone de rupture (localisée sur les étages incendiés) mais aussi bien évidemment de la hauteur de chute.

En considérant que c'est un seul étage qui s'effondre sur lui même initialement, le dénivelé étant de 3.7m entre deux étages, lorsque l'étage supérieur entre en contact avec l'étage inférieur la pesanteur a induit une vitesse de chute de 8.85m/s (32km/h). C'est là un cas favorable où il est considéré que seulement un étage s'effondre sur lui-même lors de l'amorce du mouvement, autrement dit, l'avion est supposé être resté sagement coincé entre deux planchers... Admettons.

Mécaniquement, les poteaux vont donc recevoir à l'étage juste inférieur la même charge que celle pour laquelle ils ont été dimensionnés sauf que cette charge s'applique à une vitesse d'environ 30km/h... Je dis bien environ car durant la chute, la déformation des éléments (qu'elle soit élastique ou plastique voir Notions) va absorber une partie de l'énergie cinétique théorique. Mais cette énergie n'est pas très grande comparativement à l'énorme énergie cinétique des 14 et 29 étages qui sont en train de descendre.

Pour bien comprendre l'effet induit, je suis amené à reprendre un exemple simple: pensez-vous que votre remorque qui est prévue pour une charge de 500kg va apprécier que vous lâchiez cette charge de 4m de haut? Que cette charge arrive à 30km/h? Forcément, elle marchera moins bien...

Et à chaque étage, la vitesse allait en s'accroissant...

Greening a proposé une étude s'appuyant sur la conservation de quantité de mouvement (la masse multipliée par la vitesse) qui décrit l'effondrement comme une succession de chutes des étages les uns sur les autres. Le papier est compréhensible par un élève de terminale scientifique, mais en anglais: http://www.911myths.com/WTCREPORT.pdf. Il arrive à une durée de chute de respectivement 12.6 et 11.5 secondes pour les tours WTC1 et WTC2.


Il a aussi calculé les vitesses auxquelles le dernier étage des tours arrive au sol. Pour WTC1 c'est 60m/s, pour WTC2 c'est 68.4 m/s (244 km/h). Ce sont des vitesses inférieures à la vitesse théorique de la chute libre sur une hauteur de 415m [V = (2 x g x 415)^0.5] soit 88m/s (316km/h).

La conclusion de tout cela est que l'effondrement par le haut des tours a induit une telle énergie qu'il était impossible que le processus s'interrompe: même si de l'énergie a été dissipée dans la chute (torsion des éléments, pulvérisation du béton...) c'était sans commune mesure avec l'énergie colossale acquise lors de l'effondrement des étages supérieurs. La structure n'a pas pu y résister et la chute des tours a créé deux "petits" séismes de magnitude 2.1 et 2.3 sur l'échelle de Richter.


5. Un dégagement de chaleur important.

Un élément qui intrigue l'observateur lambda est le fait que les incendies aient couvé pendant plusieurs semaines dans les décombres du WTC. Des relevés par images satellite ont montré que de fortes températures ont persisté sur certaines zones, des images d'éléments rougeoyants sont aussi exhibées...


Les fameuses "météorites" sont aussi présentées comme étant du métal ayant fondu en raison des hautes températures, aidé bien sûr par la thermite.


Tout d'abord, le fait que les incendies aient couvé dans les décombres pendant des jours n'est pas étonnant: devant la masse de combustible présente dans les tours (papier, cartons, mobilier...) et les poches d'air dans les décombres, il est normal que des foyers aient continué à s'entretenir.

Ensuite, que les éléments sortis de ces décombres soient rougeoyants n'est pas non plus extraordinaire: nous avons vu plus haut que l'aluminium a une température de fusion très basse et il était présent en abondance comme parement extérieur des tours jumelles. Or, il est très difficile voire impossible de dire sur les photos quel est le type de métal.

Enfin, cette météorite qui nous est montrée comme le résultat de la fonte de métal est surtout un conglomérat d'éléments portés à haute température dans une des poches d'incendies... Un amas de béton, d'acier et d'autres matériaux qui ont été compressés sous les décombres tels des œuvres de César...


Des témoins ont parlé de "rivières de lave", mais ce ne sont que des témoignages dont on ne sait s'ils sont plus crédibles que ceux faisant d'une sardine bouchant le port de Marseille. Et quand bien même des flaques de métal fondu étaient présentes, de quel métal s'agissait-il?

Une chose est sûre: du métal fondu, il y en a eu des quantités dans les décombres, et même de l'acier fondu... mais il provenait tout simplement des nombreuses découpes au chalumeau oxy-acétylène utilisé pour déblayer les décombres...


Autre effet supposé de cette miraculeuse thermite, l'attaque à haute température et corrosive des voitures ou de l'acier dans les décombres. En fait, si on se rappelle que ne nombreux étages étaient en feu dans les tours jumelles, il n'y a rien d'étonnant à ce que le souffle de l'effondrement conjugué à de très hautes températures au niveau de ces étages en feu (donc accompagné de débris incandescents) ait créé d'autres incendies... Pour ce qui est de la corrosion, voir là.



Article rédigé le 10 septembre 2012.

1 commentaire:

rezone a dit…

vous trouverez à cette adresse une analyse très intérêssante des thèses
développées par J Quirant. On y apprends beaucoup de choses qui devrait vous passionner dans votre quête de vérité. Très instructif et
pasionnat, n'hésiter pas et surtout garder l'esprit ouvert !.
Rezone

http://forum.reopen911.info/viewtopic.php?id=11969