US Army - Bref historique 1775-2016

L'US Army représente la composante des forces armées américaines la plus importante, tant au niveau des effectifs que des responsabilités et des missions assignées: les opérations terrestres. C'est également une des plus vieilles armées du monde encore en activité. Héritière de l'Armée Continentale de la Guerre d'indépendance, créée le 14 juin 1775, elle est divisée en deux catégories d'effectifs à peu près égaux: d'une part les unités d'active ou "Active Components" (AC), d'autre part la Garde Nationale (ARNG) et les unités de réserve (USAR). En septembre 2012, ses effectifs totaux s'élèvent à un peu plus de 1.105 million d'hommes: soit 546,057 soldats d'active (49.4%), 358,078 Gardes nationaux (32.4%) et 201,166 membres (18.2%) de l'Armée de réserve. Ainsi que 149,000 mobilisables en cas de besoin et 218,000 employé(e)s civil(e)s sous contrat.



Naissance d'une armée (1775-1815).

L'US Army tire ses origines de l'Armée continentale. Elle est créée et activée le 14 juin 1775, pendant la guerre d'indépendance américaine. Lorsque l'Armée continentale est dissoute, en 1783, après la signature du Traité de Versailles et la fin du conflit avec la Grande-Bretagne, l'United States Army la remplace presque aussitôt, en incorporant les unités de milice des différents Etats.

Photo ci-dessous: 1° Armée continentale américaine lors de la Bataille de Bunker Hill (17 juin 1775). 2° Drapeau officiel de l'US Army.




Après la révolution américaine, les Etats-Unis doivent faire face aux menaces aussi bien sur mer que sur ses frontières occidentales. En politique internationale, les Etats-Unis ne représentent encore qu'une puissance militaire mineure, avec une armée et une marine modeste.

La méfiance traditionnelle des Américains envers l'Armée nationale, combinée avec la foi dans les capacités de la milice locale, a exclu le développement des unités bien entraînées. Le président Thomas Jefferson préfère ne garder qu'une petite armée de terre et une petite marine, craignant qu'une grande armée n'entraîne les Etats-Unis dans des guerres étrangères, ou que celle-ci serve à imposer une dictature.

Après le traité de Versailles et la révolution, les Britanniques cèdent aux Etats-Unis les Appalaches et le bassin du Mississippi, bien qu'aucun colon américain ne vivait sur ces terres. Les Etats-Unis prennent prétexte de l'appui de certaines tribus amérindiennes à l'Empire britannique, pour obliger leurs chefs à céder des terres cultivables aux colons et aux nouveaux immigrants. C'est le début de la colonisations des territoires indiens par les Américains.

L'expansion provoque un premier conflit, la "Guerre indienne du Nord-Ouest". Le 4 novembre 1791, la "Confédération de l'Ouest", une alliance des tribus amérindiennes Shawnee, Lenape et Miami vivant dans la région des Grands Lacs, inflige sur les rives du fleuve Wabash (Ohio) une sévère correction à une petite armée américaine de 1,000 hommes, mal préparée et commandée par le général Arthur St. Claire. Cette bataille, appelée "Massacre de Columbia", "Défaite de St. Clair" ou encore "Bataille de la Wabash", est une des pires et plus humiliantes défaites de l'US Army face aux Amérindiens. La Confédération de l'Ouest enregistre 21 guerriers tués et 50 blessés, alors que 623 soldats, ainsi que 57 civils américains, sont tués ou capturés, et 258 autres blessés.

George Washington envoie une seconde armée, mieux entraînée et préparée, commandée par le major-général Anthony Wayne. Cette fois, les Américains sont victorieux lors de la Bataille de Fallen Timbers, le 20 août 1794. Battue, la Confédération de l'Ouest doit se résigner à signer le "Traité de Greenville" le 2 août 1795, et céder aux Etats-Unis les territoires qui correspondent aujourd'hui à l'Ohio et à une partie de l'Indiana.


En 1812, pour aider Napoleon et la France du Premier Empire, les Etats-Unis déclarent la guerre à la Grande-Bretagne. C'est dans l'histoire américaine la première guerre officielle déclarée contre une puissance européenne. Dans l'incapacité de battre la Royal Navy dans l'Atlantique et de débarquer en Europe, les Etats-Unis misent sur l'invasion du Canada britannique, dans l'espoir d'utiliser le territoire conquis comme monnaie d'échange dans de futures négociations. Mais cette offensive américaine au Canada tourne bientôt à la déroute militaire.

Plus grave encore: les troupes britanniques se ressaisissent, contre-attaquent et envahissent le territoire américain dans la région des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent, selon deux axes de progression, à partir de l'Ontario et du Quebec.

Après la victoire sur Napoleon, en 1814, les Britanniques débarquent sur la côte Est des Etats-Unis. Les troupes du général Robert Ross pénètrent dans Washington, DC le 25 octobre 1814 et incendient la ville, bien que la campagne de la baie de Chesapeake se termine par une victoire américaine à la Bataille de Baltimore, le 15 septembre. Le 24 décembre, le conflit se termine officiellement par le Traité de Gand, en Belgique, sur un Status Quo. Mais des combats se poursuivront encore pendant plusieurs mois. Avec notamment un second débarquement britannique dans le Sud et, le 8 janvier 1815, la bataille de La Nouvelle-Orléans, où les Américains commandées par le major-général Andrew Jackson, avec l'aide des corsaires français de Jean Lafitte, forcent les Britanniques à réembarquer et à se retirer de Louisiane.

Tableau ci-dessous: victoire des Franco-Américains commandés par Andrew Jackson lors de la Bataille de la Nouvelle-Orléans.



Expansion continentale (1817-1860).

De 1817 à 1858, une série de trois conflits opposent les Etats-Unis aux Indiens, les "Guerres Séminoles" ou "Guerres de Floride" (8). La première, de 1817 à 1818. La seconde, particulièrement longue, de 1835 à 1842. Et la troisième de 1855 à 1858. Elles se concluent par une victoire américaine, et la Floride espagnole passe sous l'autorité des Etats-Unis.

Avec le "Manifeste de la Destiné" (Manifest Destiny), les Etats-Unis entreprennent la colonisation et l'annexion du continent Nord-Américain de l'Atlantique au Pacifique. Cela les entraînent dans toutes une longue série de guerres avec les tribus indiennes et le Mexique.

C'est notamment la "Guerre d'indépendance du Texas", alors province mexicaine, du 2 octobre 1835 au 21 avril 1836. Les colons américains, soutenus par Washington, se révoltent contre l'autorité du Mexique, et l'Armée mexicaine commandée par le général Antonio Lopez de Santa Anna est envoyée pour "mater la révolution".

Le 21 avril 1836, les troupes texanes conduites par Sam Houston et répondant à son cri de ralliement "Souvenez-vous d'El Alamo", écrasent les Mexicains à San Jacinto et capturent Santa Anna et tout son état-major. Celui-ci est forcé de signer le 14 mai suivant les Traités de Velasco qui proclament et garantissent l'indépendance de la "République du Texas".


En 1845, après un référundum populaire, le Texas devient le 28ème Etat américain. Mais en 1846, le Mexique dénonce les traités et refuse de reconnaitre sa défaite de 1836.

Du 25 avril 1846 au 2 février 1848, c'est la "Guerre américano-mexicaine", qui se conclue par la victoire des Américains et le traité de Guadalupe Hidalgo.

De mai 1857 à juillet 1858, c'est la "Guerre de l'Utah", entre les Mormons et l'autorité fédérale du président James Buchanan.


Guerre civile américaine (1861-1865).

Depuis le "Compromis du Missouri" de 1820, les Etats-Unis sont divisés sur la question de l'esclavage. En 1860, après quarante ans d'antagonisme, l'élection du Républicain anti-esclavagiste Abraham Lincoln finit par mettre le feu aux poudres. C'est la guerre civile américaine, ou "Guerre de Sécession" (1) entre l'Union (au nord) et les Etats Confédérés (au sud).

Le 20 décembre 1860, la Caroline du Sud est le premier Etat sudiste à faire sécession. Les évenements vont s'enchaîner très rapidement. Le 9 janvier 1861, c'est le tour du Mississippi. Le 10 janvier, celui de la Floride. Le 11 janvier, l'Alabama. Le 19 janvier, la Géorgie. Et le 26 janvier, la Louisiane. Le 1er février, le Texas décide de soumettre sa sécession à un référundum populaire. Et le 23 février 1861, les Texans font sécession. Et le 12 avril, à l'entrée du port de Charleston, en Caroline du Sud, l'artillerie confédérée ouvre le feu contre le fort Sumter, tenu par une petite garnison de l'Union, qui capitule le lendemain. C'est le début officiel de la guerre.


La guerre de Sécession dure quatre longues années, jusqu'à la capitulation totale et inconditionnelle des Etats Confédérés d'Amérique (CSA) à Appomatox Court House, en Virginie, le 9 avril 1865. Au début du conflit, aucun des deux camps n'est préparé à un conflit de longue durée. L'Union, pour la première fois de son histoire, doit instaurer la conscription militaire. Si bien qu'en avril 1865, l'armée nordiste compte dans ses rangs plus d'un million d'hommes enrôlés, sur une population totale de 22 millions d'habitants.


En termes de destruction et de pertes humaines, cette guerre civile est la plus coûteuse et la plus meurtrière de l'histoire du peuple américain. En avril 1865, 622,000 hommes, dans une nation de 31 millions de personnes, ont été tués. 412,000 autres blessés ou mutilés. Durant ces quatre années, les Etats-Unis perdent plus d'hommes que dans toutes les autres guerres réunies auxquels ils prendront part par la suite, y compris les deux conflits mondiaux, la Corée et le Vietnam.

Ce conflit est également qualifié par nombre d'historiens comme la première guerre moderne de l'Histoire. Car elle a vraiment bouleversé et révolutionné, à plus d'un titre, l'art de la guerre et stratégie militaire dans le monde. Du point de vue économique, le conflit encourage la mécanisation de la production, et l'accumulation des capitaux dans le Nord. L'équipement des armées nécessite la production de masse d'aliments industriels, de prêt-à-porter, de chaussures et, après la guerre, l'industrie reconvertit ce type de production à l'utilisation civile.

Au niveau scientifique, la guerre de Sécession marque également un formidable bon en avant. Le 17 février 1864, le premier sous-marin du monde, le CSS Hunley, du nom de son inventeur, sous les ordres du lieutenant George Dixon, effectue sa première sortie opérationnelle sous la bannière confédérée, et coule le USS Houssatonic dans la baie de Charleston. Maleureusement, le sous-marin disparait corps et bien après son exploit. De toute façon, c'est trop tard et l'"exploit" demeure sans incidence sur la suite des opérations militaires de l'Union.

L'Union met en application les avancées révolutionnaires dans le domaine de l'aérostat et créa le premier "Corps aérien d'observation" de l'histoire. Désormais, la guerre entre dans sa troisième dimension. L'armement n'est pas en reste: les premiers fusils et obusiers à chargement par culasse et à canon raillé commencèrent à remplacer les mousquets et pièces d'artillerie à canon lisse se chargeant par la gueule. Les billes et boulets cédèrent définitivement leur place à un nouveau projectile profilé, encore pratiquement inconnu de la troupe. Les cartouches et les obus modernes venaient de naître.

Idem pour la grosse l'artillerie de siège: les premiers obusiers alimentés par la culasse commencent à remplacer les canons se chargeant par la gueule.

La télégraphie électrique et le code Morse ont fait leur apparition partout sur le territoire américain et ont révolutionné à tout jamais les communications. L'Union crée le "Signal Corps" et les premières unités de transmission de l'histoire militaire. En avril 1865, les Etats-Unis sont devenus la plus grande puissance industrielle du monde.


(1) Blogosphère Mara Jade: "Guerre de Sécession - Introduction: origine et causes du conflit"

Blogosphère Mara Jade: "Guerre de Sécession - Déroulement du conflit"

Blogosphère Mara Jade: "Guerre de Sécession - Bilan et conséquences du conflit"



Après-Guerre civile (1865-1917).

Après la guerre de Sécession, les Etats-Unis repartent à la conquête des Grandes Plaines et achèvent la construction du premier "Chemin de fer transcontinental" (First Transcontinental Railroad), qui relient la cote ouest (Californie) et la cote est.


Les major-généraux William T. Sherman et Philip Sheridan sont chargés par le président Ulysse S. Grant de mettre au pas les tribus indiennes qui résistent encore. Ils engagent 25,000 hommes, répartis entre vingt-cinq régiments d'infanterie, dont deux composés d'Afro-Américains surnommés Buffalo Soldiers, dix de cavalerie et cinq d'artillerie, ainsi que les services annexes. L'armée américaine recrute au moyen d'engagements volontaires, des contracts d'une durée de cinq ans.

Entre 1865 et 1898, se succéderont toutes une série de guerres contre les Indiens, dans l'Ouest des Etats-Unis:

  • Texas-Indian Wars (1836–1875), dont:
    - le Grand Raid de 1840 (1840),
    - l'Expédition des Antelope Hills (1858),
    - la Bataille de Pease River (1860),
    - la Guerre de la Red River (1874–1875)
  • Puget Sound War (1855–1856)
  • Dakota War of 1862 (1862)
  • Colorado War (1863–1865)
  • Red Cloud's War (1866–1868)
  • Comanche Campaign (1868–1874)
  • Great Sioux War of 1876-77
  • Nez Perce War (1877)
  • Pine Ridge Campaign (1890)

Le 29 décembre 1898, sans doute pour se venger de Little Big Horn, le 7ème Régiment de cavalerie massacre environ 200 Sioux, hommes, femmes et enfants sans distinction, à Wounded Knee, dans le Dakota du Sud. Ce massacre marque officiellement la fin des guerres indiennes, même si des affrontements se poursuivront encore, dans une moindre intensité, jusqu'en 1918.


Première Guerre mondiale (1917-1918).

Au début de la Première Guerre mondiale, les Etats-Unis respectent scrupuleusement leur neutralité, même si leur sympathie penche du côté de la Triple Entente, l'Alliance conclue entre la Grande-Bretagne, la France et la Russie. Lorsqu'éclate le conflit, en août 1914, l'US Army est pratiquement inexistante. Juste une petite "armée de paix" avec trois divisions d'infanterie sur le continent et une brigade stationnée dans les îles Hawaii, un effectif total d'environ 75,000 hommes.

Deux ans plus tard, en 1916, le Congrès vote le "National Defense Act" prévoyant une augmentation des effectifs terrestres à 175,000 hommes, la formation de sept régiments supplémentaires, la création d'un Corps d'officiers de réserve. Le président donne son autorisation pour mobiliser les unités de la Garde Nationale en cas de guerre ou de période d'urgence nationale. Le 6 avril 1917, la menace représentée par les sous-marins allemands contre la marine marchande américaine dans l'Atlantique finit par provoquer l'entrée en guerre des Etats-Unis aux côtés des Franco-Britanniques.

Cependant, passer d'une "armée de paix" à une "armée sur pied de guerre" paraît presqu'insurmontable. Le budget de l'armée, qui était de 150,000 dollars annuels avant 1914, passe à douze millions de dollars au début de 1917. Le matériel lourds (artillerie, transport, aviation) est pratiquement inexistant: en mai 1917, l'US Army ne dispose encore que de 600,000 fusils, 2,000 mitrailleuses et moins d'un millier de pièces d'artillerie.

L'engagement américain en France sera d'abord progressif, avec l'envoi d'un Corps expéditionnaire symbolique commandé par le général John Pershing. Les premiers soldats américains débarquent dans le port de Saint-Nazaire le 26 juin 1917. Au début, les "Sammies" sont dispersés dans les unités françaises ou britanniques, mais Pershing insiste pour que son Corps expéditionnaire forme une unité indépendante à part entière. Si bien qu'en octobre 1917, est constituée la 1ère Division d'infanterie américaine, avec un effectif de 14,500 hommes, à l'arrière du front près de Toul.

L'envoi de troupes à travers l'Atlantique, symbolique et progressif en 1917, se fera massif l'année suivante. A partir de février 1918, le débarquement de soldats américains dans les ports français s'effectue au rythme de 25,000 hommes par semaine. A la fin du conflit, le 11 novembre 1918, environ deux millions d'entre-eux sont stationnés en France.


En mai 1918, deux divisions d'infanterie américaines (1er et 2ème), après leur entraînement et leur équipement avec des armes françaises ou britanniques, sont déclarées opérationnelles et "aptes au combat" sur le front de la Marne, trois divisions (26ème, 32ème et 42ème) sont placées dans des secteurs "calmes" dans l'Est, en Alsace. Deux (3ème et 5ème) achèvent leur débarquement et sont en route pour le front. D'autres encore sont en cours de débarquement (4ème, 28ème, 30ème, 35ème et 82ème) ou de regroupement (27ème, 33ème, 78ème et 80ème).

Le 31 mai 1918, lors de la seconde bataille de la Marne, la 2ème Division d'infanterie et des régiments de Marines renforcent les troupes coloniales françaises dans le secteur de Château-Thierry. Les Américains repoussent les Allemands de l'autre côté de la Marne et les chassent du Bois Belleau, entre les 6 et 25 juin. En l'honneur de ce prestigieux fait d'armes américains, le maréchal Ferdinand Foch fait baptiser le Bois Belleau en "Bois de la Brigade des Marines" et cède "ad vitam eternam" une parcelle de terrain où reposent aujourd'hui 2,289 soldats américains tombés "pour la France", le cimetierre et le monument commémoratif de l'Aisne-Marne.

Ci-dessous: cérémonie pour le 92ème anniversaire de la Bataille du Bois Belleau, dans le cimetierre de l'Aisne-Marne (30 mai 2010).


Le 15 juillet 1918, le généralissime allemand Erich Ludendorff tente, une dernière fois, d'arracher la victoire, cette fois en Champagne, entre Reims et l'Argonne. 85,000 Américains participent à l'offensive générale alliée déclenchée dès le 18 juillet, qui oblige les forces allemandes à se replier jusqu'à la Vesle. En août, l'armée américaine en France représente trente-deux divisions, chacune avec un effectif de 27,000 hommes en moyenne. Le 10 août, le maréchal Ferdinand Foch autorise la création de la "1ère Armée américaine" forte de 550,000 hommes. Celle-ci est aussitôt employée contre le saillant allemand de Saint-Mihiel, dans le secteur de Verdun. Le 12 septembre, cette 1ère Armée commandée par le général John Pershing, appuyée par des unités françaises, donne l'assaut. En trois jours, elle élimine le saillant allemand, fait plus de 16,000 prisonniers ennemis et capture 440 pièces d'artillerie.


Le 26 septembre 1918, Pershing, qui dispose maintenant de 1.2 million d'hommes, 2,417 pièces d'artillerie et 324 chars, lance ses troupes à l'assaut entre la Meuse et l'Argonne, sur un front large de 24km, dans le cadre de la vaste offensive alliée Meuse-Argonne lancée tout le long du front entre Verdun et Ypres. Le plan américain consiste à avancer en direction de Sedan pour couper la ligne de chemin de fer Mézières-Metz.


La formidable résistance d'un bataillon de la 77ème Division d'infanterie dans la foret d'Argonne, isolé par une contre-attaque allemande, a inspiré un film réalisé en 2001 par Russel Mulcahy, "Le Bataillon Perdu" (The Lost Battalion).


Le front allemand commence à se désintégrer le 1er novembre 1918, quand les Américains, après avoir subi de lourdes pertes, repartent à l'assaut. Le 7 novembre, les Américains libèrent Sedan, franchissent la Meuse et établissent deux têtes de pont sur sa rive droite, coupant par la même occasion la voie ferrée Mézières-Metz, vitale pour le ravitaillement des troupes allemandes. Le 9 novembre, en Allemagne, le régime impérial allemand s'écroule et le Kaiser abdique. U8n nouveau gouvernement, la "République de Weimar", voit le jour et demande l'arrêt des hostilités. Lorsque l'Armistice est signée deux jours plus tard à Rethondes, 3.8 millions d'Américains au total ont été mobilisé, et plus de la moitié d'entre-eux sont stationnés en France.

En 1917-1918, l'armée américaine a enregistré en France la perte totale de 116,000 tués et 206,000 blessés.



Entre-deux-guerre et retour à l'isolationnisme (1919-1941).

L'après-Grande-Guerre est caractérisé par la fin de l'"idéal wilsonien". En mars 1920, les Républicains, étant majoritaires au Congrès, refusent de ratifier le Pacte de la Société des Nations (SDN) et le Traité de Versailles. Lors des Elections de novembre, le candidat démocrate James Cox, soutenu par Woodrow Wilson, est battu par le Républicain Warren Harding. Ce dernier a fait campagne au nom d'un "désengagement des Etats-Unis" en Europe et d'un "retour à la normale". Les Etats-Unis retournent donc à leur isolationisme traditionnel. Ils n'en sortiront que le 7 décembre 1941. En 1939, l'US Army compte six divisions d'active et environ 200,000 hommes. En terme d'effectifs, les Etats-Unis se classent 17ème dans le rang mondial, juste derrière l'armée roumaine.

En 1940, cependant, le Président Franklin Delano Roosevelt, soucieux d'aider les Alliés en guerre contre les puissances de l'Axe (Allemagne et Italie), fait passer la Loi Pret-Bail (Lend-Lease Act). On assiste alors à une semi-mobilisation et à l'instauration, pour la troisième fois de son histoire, de la conscription militaire aux Etats-Unis. En deux ans, de septembre 1939 à décembre 1941, les effectifs de l'US Army sont ainsi multipliés par huit et passent à 1.6 million d'hommes.


Seconde Guerre mondiale (1941-1945).

Les Etats-Unis entrent officiellement en guerre contre le Japon le 8 décembre 1941, le lendemain de l'attaque contre Pearl Harbor, et contre l'Allemagne et l'Italie, trois jours plus tard. En dépit de la Grande Dépression qui touche encore le pays, Franklin Roosevelt lance l'économie et l'industrie américaine dans un gigantesque plan de réarmement militaire.

A la fin du conflit, en septembre 1945, les forces armées américaines auront mobilisés dix-sept millions d'hommes et de femmes, dont douze millions rien que pour l'armée de terre, sur une population totale de 135 millions d'habitants, soit 13%. Les pertes humaines s'élèveront à 418,500 tués/disparus (US Army: 318,000) et 642,000 blessés/mutilés (US Army: 566,000).


Les premiers engagements de l'US Army dans la Seconde Guerre mondiale sont marqués par la défensive et des défaites dans le Pacifique, face à la déferlante japonaise, en particulier pendant la désastreuse campagne des îles Philippines du premier semestre 1942, au cours de laquelle elle perd la quasi-totalité de son armée mixte américano-philippine (145,000 hommes). Cette campagne, entamée le 10 décembre 1941, se conclut par la capitulation du général Jonathan Wainwright à Corregidor, le 6 mai 1942.

La première offensive terrestre américaine ne survient que huit mois après le désastre de Pearl Harbor, le 7 août 1942, lorsque des troupes de Marines et d'infanterie débarquent sur l'île de Guadalcanal. Cette sanglante campagne de Guadalcanal durera six long mois, jusqu'au début février 1943.


Sur le front Euro-Méditerrannée, la guerre de l'US Army contre l'Allemagne et l'italie débute le 8 novembre 1942, lors de l'opération Torch, le débarquement allié en Afrique du Nord française. Le commandement suprême du corps expéditionnaire américain en Afrique du Nord est assuré par le général Dwight Eisenhower. Les troupes commandées par le major-général George Patton entrent dans Casablanca et libèrent le Maroc.


Au cours des mois suivants, face à l'Armee Afrika allemande lors de la campagne alliée de Tunisie, les Américains subissent cependant une terrible et cruelle défaite à la Passe de Kasserine, en février 1943. Avant de reprendre, définitivement, leur offensive finale contre Tunis. Le 13 mai 1943, c'est la fin de l'"aventure" allemande en Afrique: les troupes de l'Axe en Tunisie capitulent. 275,000 prisonniers italo-allemands sont capturés par les Alliés.

L'étape suivante est la conquête de la Sicile. Confiée au général George Patton, la 7ème Armée américaine déclenche l'opération Huskee le 10 juillet 1943 en débarquant dans le Golfe de Gela, sur la côte sud de l'île. Les GIs de "Sang et Tripes" (Blood and Guts) nettoient la Sicile en cinq semaines, pour le prix de 2,237 tués et 6,544 blessés.


Mais les deux plus importantes campagnes de l'US Army sur le théâtre d'opérations européen sont la longue et sanglante bataille d'Italie (septembre 1943 - mai 1945), et l'opération Overlord, le débarquement en Normandie à laquelle prennent part un million et demi de soldats américains, puis la libération de l'Europe (juin 1944 - mai 1945).


Overlord, combinée avec l'opération Anvil Dragon, le débarquement sur les côtes méditerrannéennes françaises, entraîne finalement la libération de la France, de la Belgique et du Grand-Duché de Luxembourg. L'opération Market-Garden et la libération des Pays-Bas représente un échec retentissant des Alliés, mais désormais l'armée allemande est acculée à ses frontières et condamnée à la défaite.

Après la dure bataille des Ardennes et le dernier coup d'éclat d'Hitler en Belgique, en février 1945, c'est la fin: les Alliés occidentaux entament la campagne d'Allemagne, la "dernière bataille" de la guerre en Europe. Il faudra cependant encore trois mois avant que le Troisième Reich se résigne à signer sa capitulation inconditionnelle, le 7 mai 1945.

Photo ci-dessous: progression de parachutistes, protégé par un char Sherman, du 3ème Bataillon du 504ème Régiment PIR de la 82ème Division aéroportée, durant la Bataille des Ardennes, en janvier 1945.


Sur le front du Pacifique, de 1943 à 1945, de multiples débarquements et batailles sanglantes (Nouvelle-Guinée, Philippines, îles Marshall et Mariannes, Iwo Jima, Okinawa, ...), menés en association avec l'US Marine Corps et l'US Navy, permettent de reconquérir, une par une, les îles et territoires perdus au début du conflit, de grignoter les défenses de l'Empire du Soleil Levant et de se rapprocher de sa métropole. Alors que l'état-major américain prépare une gigantesque opération sur le sol de l'archipel ennemi, nom de code "Opération Downfall", les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki, combinés avec l'entrée en lice de l'Union Soviétique dans cette campagne, entraînent finalement la capitulation du gouvernement japonais le 14 août 1945, et deux semaines plus tard, la cérémonie officielle et la signature de l'acte de capitulation à bord du cuirassé USS Missouri, ancré dans la Baie de Tokyo.



Guerre Froide: Corée et Vietnam (1945-1990).

Lorsque débute la guerre de Corée, en 1950, la politique américaine de désarmement a ramené les effectifs des forces armées à 550,000 hommes. Durant la "Guerre Froide" qui l'oppose à l'Union Soviétique et les pays satellites du Pacte de Varsovie, l'US Army se retrouve impliquée directement dans plusieurs conflits: la guerre de Corée, la guerre du Vietnam et l'intervention au Panama.

La guerre de Corée débute en juin 1950, lorsque les troupes nord-coréennes franchissent en masse la Zone Démilitarisée établie sur le 38ème Parallèle, et envahissent la Corée du Sud. Il faudra l'intervention des forces multinationales des Nations-Unies, surtout celles des Etats-Unis, trois ans de guerre et une série de flux et de reflux, pour que les deux "frères ennemis" signent enfin un accord de cessez-le-feu, qui dure encore de nos jours.


L'US Army est ensuite engagée dans les pays du Sud-Est asiatique, en particulier au Vietnam. La "Guerre du Vietnam" a opposé, de 1957 à 1975, le Nord-Vietnam communiste, soutenu et armé par l'Union Soviétique et la Chine, au Sud-Vietnam nationaliste, soutenu par les Etats-Unis. Les deux pays, idéologiquement opposés et qui résultait des Accords de Genève de 1954 et de la division de l'Indochine française, étaient également séparés, le long du 17ème Parallèle, par une "zone tampon", une De-Militarized Zone (DMZ).


Les Etats-Unis interviennent massivement, avec un maximum de 550,000 hommes atteint en 1969, au Sud-Vietnam pour tenter d'"endiguer", suivant la stratégie des dominos, les infiltrations des troupes nord-vietnamiennes au sud à partir de la Piste Ho Chi Minh, et qui alimentent la guerilla communiste (Vietcong).


Cette "sale guerre", très impopulaire aux Etats-Unis même, et l'aide américaine se prolongera jusqu'en 1973, avec les Accords de Paris. Pour les Américains, le bilan est lourd: 56000 tués (dont 46000 au combat). Elle a dégradé considérablement l'image des Etats-Unis à travers le monde et la réputation d'invincibilité des forces armées américains. La "défaite" politique de Washington marque encore aujourd'hui les Américains. En mars 1975, deux ans après le retrait des Etats-Unis du Sud-Vietnam, le Nord-Vietnam met soudainement fin à la guerre en envahissant son voisin sudiste, en lançant une offensive foudroyante et en prenant, après six semaines de combats, la capitale ennemie (Saigon) le 30 avril 1975 et en réunifiant les deux frères ennemis, après 21 ans de séparation.

Le symbole de cette guerre "perdue dans les couloirs du Pentagone" restera à tout jamais, dans l'opinion publique, les images du balai de dizaines d'hélicoptères assurant l'évacuation de ressortissants occidentaux, du personnel diplomatique américain et de milliers de réfugiers sud-vietnamiens, du toit ou des jardins de l'ambassade américaine de Saigon, jusqu'aux porte-avions de la 7ème Flotte croisant au large des côtes (opération Frequent Wind).




Après-Guerre Froide et guerre contre le terrorisme (1990-Présent).

La Guerre du Golfe (1990-1991) est le premier conflit de l'Après-Guerre froide. En août 1991, à la suite de l'invasion du Koweit par l'armée irakienne, se met en place une force expéditionnaire internationale, l'opération Desert Storm ("Bouclier du Désert"), une coalition internationale de trente-quatre pays à laquelle participent des membres de la Ligue Arabe comme l'Arabie Saoudite, l'Egypte, la Syrie et Oman, dirigée par les Etats-Unis et agissant sous mandat des Nations-Unies.


Les hostilités débutent le 17 janvier 1991 par la plus formidable campagne de bombardements aériens menée depuis la Seconde Guerre mondiale. C'est l'opération Desert Storm ("Tempête du Désert"). Cette campagne durera approximativement six semaines.

Le 24 février 1991, c'est le début de l'offensive terrestre alliée, à laquelle participent 960,000 hommes, dont 545,000 Américains. Après cent heures de combats, l'armée irakienne est écrasée et doit évacuer en désordre le Koweit par l'Autoroute 80, surnommée Highway of Death ("Autoroute de la Mort"). Le président George H. Bush ordonne un cessez-le-feu général. Après la libération du Koweit, les Nations-Unies décrètent contre Saddam Hussein un embargo international sur les armes et le pétrole. La coalition alliée créé deux zones d'exclusion aériennes au nord, dans le Kurdistan, et au sud, dans la région contrôlée par les Chiites.

En 1992, les Etats-Unis sont impliqués dans l'opération Restore Hope ("Rendre l'Espoir"), une mission internationale de maintien de la paix, sous l'égide des Nations Unies en Somalie (UNOSOM I). L'année suivante, l'US Army accroît encore sa présence à Mogadiscio (UNOSOM II). Le 3 octobre 1993, débute l'opération Gothic Serpent (1), une opération spéciale combinée des Rangers et de la Delta Force, visant à la capture de deux membres haut-placés de Mohamed Aïdid, le seigneur de guerre reignant en maître à Mogadiscio.

Cette attaque, commandée par le général William F. Garrison, débouche sur une véritable bataille hurbaine entre les soldats américains et les miliciens d'Aïdid. La capture des deux subordonnés d'Aïdid, qui est l'objectif de la mission de Garrison, réussit pleinement. Mais en essayant d'exfiltrer le commando, deux hélicoptères MH-60 Black Hawk sont abattus par des RPG. Les tentatives des Rangers et de la Delta Force pour récupérer les survivants du second hélicoptère, Super-64, vont tourner très vite en une véritable bataille de rues dans Mogadishio.

Photo ci-dessous: UH-60A Blackhawk du 160th SOAR Night Stalkers survolant la capitale somalienne Mogadishio, en 1993.


150 soldats de la Bravo Company [3rd Battalion, 75th Ranger Regiment] et du 1st Special Forces Operational Detachment de la Delta Force (SFOD-D), avec l'appui-feu des hélicoptères MH-60 du 160th Special Operations Aviation Regiment surnommé Night Stalkers, affrontent pendant trente-six heures, deux jours et une nuit, une force estimée à environ 2,000 miliciens d'Aïdid et civils.

Bilan de cette "bataille urbaine": 19 tués et 85 blessés du côté américain. 1,000 à 1,500 miliciens et civils somaliens tués, entre 3,000 et 4,000 autres blessés (estimation américaines). 315 civils et miliciens tués, et 812 blessés (estimations d'Aidid). L'unique survivant de Super-64, le Warrant Officer (Sergent-Major) Michael Durant, est capturé et détenu par les miliciens d'Aidid. Il est par la suite échangé avec les deux lieutenants du Seigneur de la Guerre arrêtés le 3 octobre. Mais les images qui feront le tour du globe et choqueront l'opinion publique aux Etats-Unis, sont celles des corps de plusieurs membres d'équipage de Super-64 attachés à des véhicules et traînés dans les rues de la capitale somalienne, abandonnés à la vindicte populaire. Images qui contribueront quelques mois plus tard au retrait des forces américaines de Somalie.

La "Guerre contre le terrorisme", ordonnée par le président George W. Bush après les attentats du 11 septembre 2001, débute avec l'opération Enduring Freedom, l'invasion de l'Afghanistan, le mois suivant. En décembre, les Etats-Unis chassent le régime des Talibans, qui soutient et protège l'organisation Al-Qaida, de la capitale afgane, Kaboul. Les Nations-Unies mettent ensuite en place une coalition internationale, qui passera sous commandement de l'OTAN en 2003, et organisent les premières élections libres démocratiques du pays depuis 1976.

D'octobre 2001 à août 2009, 1,312 militaires ou civils travaillant pour la coalition internationale perdent la vie en Afghanistan, dont 782 Américains et 29 Français. Selon les estimations du gouvernement afghan et de la coalition, environ 20,000 combattants talibans ont été tués et environ 1,000 autres faits prisonniers.

Photo ci-dessous: 1° Peleton de la 10ème Division de Montagne embarquant à bord d'un CH-47 Chinook, en Afghanistan en 2006. 2° Le 5 décembre 2009, des soldats de la 2ème Division d'infanterie distribuent de l'aide humanitaire internationale à Rajan Kala.




En novembre 2010, s'ouvrent diverses initiatives de paix entre la Force d'Assistance Internationale (ISAF) et les Talibans. Nombre d'entre-eux se rendent et bénéficient des plans d'amnistie du gouvernement afghan. Dès lors, à partir de 2012, le nombre de soldats américains en Afghanistan commence à diminuer progressivement. Le 28 décembre 2014, conformément aux Accords signés avec le gouvernement d'Amid Karzaï, la présence militaire américaine et la Mission ISAF de l'OTAN prennent officiellement fin avec une cérémonie de passation de pouvoir à l'Armée afghane (ANA) et le départ des derniers combattants américains.

Photo ci-dessous: 1° En février 2011, patrouille mixte américano-afghane. 2° A partir de 2011, de nombreux Talibans rendent leurs armes pour bénéficier du plan d'amnistie du gouvernement national afghan. 3° Le 28 décembre 2014 marque la fin officielle de la mission de l'OTAN/ISAF en Afghanistan, et le départ des derniers combattants américains.






L'invasion de l'Irak (Invasion of Irak), également connue sous l'appellation "Seconde Guerre du Golfe", débute le 20 mars 2003, quand la coalition alliée, mise en place sous l'égide des Etats-Unis, déclenche l'opération "Liberté pour l'Irak" (Iraqi Freedom) en franchissant la frontière koweitienne, dans l'intention de renverser le pouvoir baasiste irakien de Saddam Hussein et le remplacer par un gouvernement provisoire représentatif, en attendant la tenue d'élections démocratiques.

Ce conflit a pour origine le vote de la résolution 1441 (et son interprétation controversée) votée par le Conseil de sécurité des Nations-Unies le 8 novembre 2002, ainsi que le non-respect par Saddam Hussein de toutes les résolutions antérieures concernant le désarmement de l'Irak, depuis 1991. Au terme d'une offensive foudroyante de trois semaines, les forces armées américaines s'emparent de Bagdad et Saddam Hussein est renversé.

Entre mai 2003 et décembre 2008, l'US Army est engagée en Irak dans des opérations dites de "contre-insurrection", et combattent les divers groupes d'Insurgés et les élement d'Al-Qaida infiltrés dans ce pays. A partir de 2009, avec la constitution et l'accroissement continuel de la Nouvelle Armée irakienne, les forces armées américaines commencent à se désengager. Et dès lors, les effectifs diminuent progressivement. De 145,000 hommes présent cette année, en 2012 il ne reste plus sur place qu'environ 38,000 à 39,000 hommes, exclusivement dans des missions d'assistance et de formation des unités irakiennes, et ne prennent pratiquement plus part à des opérations de combat sur le terrain.

Photos ci-dessous: 1° Patrouille mixte américano-irakienne, le 7 novembre 2009. 2° A Fort Bragg, en Caroline du Nord, des soldats du 1er Bataillon du 75ème Régiment de Rangers s'entrainent au combat hurbain grâce à des véritables rues et habitations reconstituées en maquettes grandeur nature, dans ce que l'on appelle "Exercice MOUT" (Military Operations in Urbain Terrain). 3° Des soldats irakiens s'entrainent sous la supervision de la 82ème Division aéroportée.






Le 18 décembre 2011, les derniers soldats américains quittent l'Irak. Il ne reste plus dans ce pays que les détachements de garde d'ambassade et de consulat, ainsi que 4,000 à 5,000 civils travaillant comme contractuels dans des missions d'escorte ou de sécurité, et des unités non-combattantes d'assistance de formation de l'armée irakienne.

Photo ci-dessous: le 18 décembre 2011, les derniers soldats des unités de combat de l'US Army quittent l'Irak. Les gardes frontières irakiens et des soldats américains ferment symboliquement un poste de contrôle entre l'Irak et le Koweit.



Article modifié le 30 avril 2016.


Sources principales:
United States Army (Wikipedia.org)
Military history of the United States (Wikipedia.org)

Aucun commentaire: